COMPTE RENDU – Comité du Laa - 22 OCTOBRE 2008
Présents :Gaël Payant (Centre audiovisuel, La Villeneuve), Alexandra David (artiste), Olivier Truche (CA La Bifurk), Thomas Pastre (Sztukart), Claire Poulon (association LAST), Naïma Saket (directrice La Bifurk), Merwan Debbabi (salarié La Bifurk), Ingrid Mansier (Sztukart)
Absents :
Léa Cottard-Blanco, Muriel Naud (Centre audiovisuel), Yves Monnier
(artiste)
PRESENTATION DE NOUVEAUX MEMBRES :Claire Poulon> Claire vient de monter une association : LAST.
Elle comprend 3 personnes, mais les deux autres vivent à Chambéry.
> Objectif : monter une galerie ou des expositions
sur l’art urbain, ou art contemporain avec thème de la ville
> Dispo lundi, mercedi et vendredi matin pour encadrer des
stagiaires dans la médiation
Ingrid MansierAssociation Sztukart
Promotion de la jeune création contemporaine
Note de Paul Bucau :Venu le mardi 14 octobre pour faire connaissance avec les
membres et pour appréhender un peu les problématiques de travail.
>> Il ne s'engage pas à participer aux comités du LAA systématiquement, à
la fois par faute de temps, par incapacité d'amener quelque expérience en terme d'exposition, et par confiance envers les personnes qui s'y investissent. Il viendra épisodiquement.
Note de Léa Cottard-BlancoElle a eu un empêchement de dernière minute, mais souhaite recevoir les invitations et compte-rendu, en espérant participer selon ses disponiblités.
RELATION AU Comité Exécutif
Aux vues du CE du 21 octobre 2008 :
> Le Comité du Laa est missioné pour proposer une ligne
éditoriale, avec un dossier le plus
complet possible (axes et moyens).
> un salarié est référent et assure la coordination
> un membre du CE assure l’intégrité du projet Bifurk (orientations
générales), et la relation avec le CAO,
Dead-line de présentation du projet au CE : première semaine de novembre FINANCEMENTS
Répartition des tâches : Naïma va établir les plans de financement et les
demandes de subventions. Elle pourra également solliciter les membres du Comité du Laa dans les rendez-vous avec les élus.
Problématiques :Les lieux d’exposition nécessitent un énorme investissement humain, surtout
pour le montage/démontage : Comment les lieux se financent-ils ?
> la plupart : subventions
> plus rare : mise à disposition (contacter espace 29, La Galerie Jeune Création)
> nécessité d’un emploi aidé pour assurer un suivi de qualité ? Ca n’est pas forcément suffisant ! Exemple des autres lieux, ou de Claire en emploi de 28h à Lyon.
MISES A DISPOSITION : PROGRAMMATION AMATEURS/PROFESSIONNELS
Problématique :
Un amateur peut-il gérer une si grande salle (160m²) ?
Constat :
Professionnel = expérience dans le montage d’exposition
Problématique :
Pas de lieu sur Grenoble qui soutienne les artistes à gérer un montage.
Proposition :
Est-ce qu’on peut proposer ça ?
Difficultés : > Cadre associatif : Ca prend énormément de temps
(ex Sztukart) Et puis Szukart n’est pas commissaire d’expo.
> Cadre institutionnel : Etudiant du Lia voudraient
peut-être être commissaire d’expo, mais ils préfèrent choisir leurs artistes.
> Cadre artistique : peu d’artistes voudront
encadrer une personne peu expérimentée
Décision : La ligne artistique se situe dans la jeune
création : professionnel mais à la limite, jeune professionnel.
CONDITIONS D’ACCUEIL
Constats/difficultés :
> Pas assez de disponibilités des salariés Bifurk pour le
Collectif Sans Titre.
> Malgré les anticipations, il y a toujours besoin de
présence physique d’un salarié/bénévole qui connaît le lieu, surtout au
montage/démontage.
> Tous les lieux d’art sont présent comme tutelle pour
les artistes.
> Certains artistes ne sont même pas là au démontage.
> éthique : rapport consumériste au lieu, artistes qui s’impliquent ou non
Propositions :> Certains étudiants en école d’art voudraient bien être présents au montage/démontage.
> Espace 29 : expo « clé en main ». Ils donnent tous les éléments techniques et les artistes gèrent tout de A à Z. Ils font également des mises à disposition.
>> en accueil : il faut toujours quelqu’un pour gérer
imprévu (accompagner, faire connaître)
>> en mise à disposition : anticipation est justifié (établir
une convention et des besoins clairs, et si les choses n’ont pas été prévues
c’est leur responsabilité).
Point technique :
Difficultés :
statuer sur des conditions de retour très strictes à l’état des lieux
Besoins :>>
techniques : Avoir tout le matériel dont ils ont besoin / Avoir les références de la peinture dès le début/ Peinture grise pour faire la sous-couche / Reboucher les trous / Bâche pour le sol, etc.
>>
humains : arriver à jauger investissement post-expo des salariés
Décisions>> mettre en relation Amandine (Sztukart) et Rémi (La Bifurk) pour RDV technique
>> moins d’exposition à l’année => plus de temps de démontage => pas d’usure de la salle
>> en mise à dispo : les gens remettent la salle en état, ou on le chiffre (pas de trous en mise à dispo, ou trouver autre système d’accrochage)
>> en accueil : un technicien bifurk le fait (sauf pour fresque murale)
Mise à disposition du Laa pour autre événement (théâtre, projection,
danse)> Ne pas le communiquer
> Enlever les chaussures, moquette
> Pas de trace au mur, ou obligation de repeindre, ou
encaissement de la caution
> toujours quelqu’un qui surveille
LIGNE EDITORIALE
1 / ARTISTES / Soutien, professionnalisation, tremplinConstats/difficultés :- Réserves sur la mise à disposition >> non-maitrise (objet artistique, technique)
- En tant que territoire ressource, mettre La Bifurk c’est respecter
les luttes de certains pour obtenir un espace.
- Problème de culpabilité sur les mises à disposition :
La Bifurk a été un lieu de tous les possibles, mais le bilan n’est pas toujours
positif dans la qualité de l’accueil.
Propositions : >> lieu tremplin, lieu de compétences, lieu de professionnalisation
>> Mélange entre artistes de la région (avec de l’expérience) et jeunes qui sortent des écoles d’art : soutien aux plus jeunes
2/ PUBLICS / Médiation, accompagnement, lien au quartier,
public acteurConstat/diffcultés :
- Jusqu’alors, pas assez de passerelles à La Bifurk. Importance donné à la médiation
- Médiation n’est pas assez complet, préférer accompagnement. Il faut que les gens touchent et pratiquent.
- Quelle image La Bifurk a envie de donner à travers ce lieu, à quel public on s’adresse ? >> Qu’est-ce qu’on veut montrer pour qui ?
Propositions- Système de saison pour brasser des publics très différents
- Médiation vivante : spectacle vivant (ex : un euro ne fait pas le printemps), bénévoles, mallettes pédagogiques
- Volonté de faire du lien avec territoire, habitants du quartier, rendre le public acteur
- Lier les résidences au Laa pour permettre au public de toucher, pratiquer, voir pratiquer les mois précédents une exposition.
3/ TERRITOIRE / Réappropriation, friche, fabriqueConstat/difficultés :
- Comment on relie La Bifurk (art, sport et citoyenneté) à
l’art ? La Bifurk n’est pas seulement une friche artistique, c’est ça qui
est ambigu.
- Réappropriation d’un quartier, d’une ville : comment on le transforme, pour quelles activités ?
Propositions :- Ne pas afficher tous les partis-pris de La Bifurk dans le Laa, choisir entre art de la cité, accès à la culture pour tous…
- Rattacher le Laa à la friche industrielle, alternative aux autres lieux d’art : ne pas hésitez à moduler les espaces par le débordement de la salle d’exposition (expositions permanentes dans la halle, investissement de l’espace public)
- Réinterroger la place de l’art dans la cité, dans la ville. L’art en tant que générateur de lien.
4/ CLAA / faire des choixConstats : - mise à disposition >> non-maitrise (objet artistique, technique)
- La Bifurk subit la demande, car elle offre des moyens qui manquent sur Grenoble, car c’est un des derniers lieux ressource. Comment on accueille ? On ne sait pas dire non, on se perd.
- Image de La Bifurk est assez vague
- le côté « pratique artistique » (ex : poterie) est souvent péjoratif
Propositions :>> Mise à disposition seulement pour associations hébergées
>> Pertinence du Laa : action réfléchie, commanditée par une cellule de travail.
>> Sélection plus cadrée, plus assumée
>> 2 expositions à l’année, mais de qualité, quelque chose de « prestigieux », en mettant le paquet, pour que ce soit reconnu. Faire de la qualité permet de toucher le milieu de l’art, mais aussi les institutionnels (au contraire des mises à dispositions)
REUNIONS ET TACHES
RéunionsLundi 27 octobre entre 12 et 14hPrésents : Alexandra – Ingrid – Olivier – Naïma – johanny - Merwan
Vendredi 7 entre 12h et 14hPrésents : Alexandra – Ingrid – Olivier – Naïma – johanny - Gaêl - Merwan
A faire :Appel à bénévolat>> Définir profil plus précis
cf Happy Culture, Ingrid envoie exemple le 23 octobre
>> lancer l’appel (affichage, mailing, etc.)
Analyse des conditions de mises à disposition>> Contacter espace 29 (Bordeaux) et Galerie Jeune Création (Paris)
Membres du comité>> Intégrer Anne Duchemin pour le mois de novembre, après proposition du projet.
Dead-line de présentation du projet au CE : première semaine de novembre